Dans une ambiance « soul » très romantique, l’artiste a enchanté avec ses anciens succès, tout comme ses nouveaux tubes dont la très réussie « All Around the world ».
D’ailleurs, il faut dire que Lionel résiste incroyablement à l’érosion du temps. A le voir en face, du haut de ses cinquante ans, on dirait que c’est le même que celui qui a chanté « Hello » et » Say You Say me » il y’a plus d’une vingtaine d’années. Aucune ride presque, toujours aussi jeune.
Très dynamique et entraînant, il a été parmi les rares artistes qui ont réussi à tenir le public en haleine pendant les deux heures du concert. Seuls Kanye West et Joe Cocker ont réussi à faire pareil pendant cette 10è édition de Mawazine.
En termes d’affluence, Lionel aura facilement égalé le record des 80.000 personnes drainées par Kanye West. Et il n’a pas démérité devant ses fans à qui il avait promis un cocktail délicieux: les chansons des Commodores, son ancien groupe fondé avec ses camarades d’université avant d’entamer sa carrière solo au début des années 80, ainsi que les superbes chansons qui ont suivie.
Lors de ce concert, Lionel Richie a préféré garder le meilleur pour la fin. Ainsi l’émotion est montée à son comble vers la fin du concert, donnant un avant goût croustillant de ce que sera le vrai grand « show » de cette édition: Shakira.
ARTISTE CREATEUR. Comme tout grand artiste, Lionel Richie avoue souffrir de son propre succès. Ces chansons les plus connues font de l’ombre à ses autres créations. Il avoue que le public n’aime souvent que cette partie de son art, ignorant le reste, et préfère l’expliquer par le fait que ses succès des années 80 ou 90 avaient eu lieu à une époque ou il n’y avait pas encore Internet, juste la radio et la télé. Ce qui, selon lui, contribuait à alimenter le mythe de certaines chansons.
Cela étant, il faut reconnaitre que le co-parolier de +We are the world+ ne tire pas sa réputation du hasard.
Auteur, chanteur et compositeur, Lionel insiste pour faire la différence entre « l’artiste créateur » et l’artiste créé ».
Selon lui, c’est cette distinction qui fait la différence entre une musique intemporelle et indémodable et d’autres chansons qui font effet puis s’en aillent, tel « un fast food ».
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